Vous pouvez trouver sur cette page les questions que les aidants familiaux se posent le plus souvent. N’hésitez pas à consulter le forum si vous avez des questions et à nous contactez via la page Contact si une question/réponse peut être ajouter dans cette FAQ.
Un aidant ou aidant familial est une personne qui apporte régulièrement son soutien à titre non professionnel à une personne dépendante de son entourage, pour effectuer les actes de la vie quotidienne.
Nombreuses sont les personnes qui sont aidants sans même le savoir. Parents, conjoints, enfants, vous êtes actuellement près de 11 millions d’aidants en France. Ce statut est désormais reconnu et vous confère des droits.
L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est destinée à couvrir en partie les dépenses liées à la perte d’autonomie des personnes âgées d’au moins 60 ans. Elle est versée par les départements aux personnes vivant à domicile ou en établissement. Cette allocation peut être utilisée pour rémunérer un proche – sauf son conjoint, partenaire de PACS ou concubin[e] – qui assure tout ou partie de l’aide à domicile prévue dans le plan d’aide du bénéficiaire, à condition que celui-ci devienne salarié de la personne qu’il aide. Dans ce cas, la personne employée bénéficie de l’ensemble des droits sociaux attachés à la qualité de salarié (sécurité sociale, assurance vieillesse, congés payés notamment). Elle ne peut pas concerner le conjoint époux(se).
L’APA permet aussi de financer le recours à des dispositifs qui relaient et apportent du répit aux aidants, tels que l’accueil de jour, l’hébergement temporaire, ou des services à domicile. Depuis la réforme de l’APA de 2016, une enveloppe d’un montant pouvant aller jusqu’à 500€ par an est exclusivement dédiée au financement des dispositifs de répit pour les aidants dont la présence ou le soutien sont indispensables.
La réforme de l’APA prévoit en outre que l’équipe médico-sociale qui évalue la situation et les besoins des personnes âgées demandeurs ou bénéficiaires examine aussi ceux du ou de ses aidants s’ils le souhaitent, afin d’identifier avec eux leurs éventuels besoins de soutien et de répit et les orienter vers les réponses disponibles sur le territoire.
Pour en savoir plus : Cliquez ici
La Prestation de compensation du handicap (PCH) vise à couvrir les dépenses de compensation liées au handicap, des enfants malades, des adultes vivant avec une maladie chronique jusqu’à 60 ans, et au-delà dans certains cas spécifiques, dès lors qu’ils répondent aux critères d’éligibilité de la prestation concernant les difficultés dans la réalisation des activités de la vie quotidienne.
Elle permet de financer, au moins partiellement, les aides humaines et techniques dont a besoin la personne en situation de handicap, ainsi que l’adaptation du logement. Elle peut notamment servir à payer l’aide humaine assurée par un proche aidant, selon deux modalités, le salariat et le dédommagement. La PCH peut permettre d’employer en qualité de salarié toute personne aidant le malade. Toutefois, pour employer son conjoint (époux, partenaire de PACS ou concubin) ou un très proche parent (père, mère, fils, fille, gendre ou bru), il est nécessaire que l’état de la personne en situation de handicap nécessite à la fois une aide totale pour la plupart des actes essentiels et une présence constante ou quasi-constante due à un besoin de soins ou d’aide pour les gestes de la vie quotidienne.
- Si l’aidant familial n’est pas le conjoint ou l’un des enfants du malade, il faut, pour pouvoir l’employer, que cet aidant ne soit pas retraité et qu’il ait renoncé à travailler partiellement ou totalement pour prendre en charge son proche malade.
- L’aidant familial peut également être dédommagé pour l’aide qu’il apporte, en particulier lorsqu’il ne répond pas aux conditions exigées pour le salariat.
L’allocation adulte handicapé (AAH, personnes de moins de 60 ans) est d’abord destinée à subvenir aux besoins élémentaires d’une personne en situation de handicap (logement, alimentation). Elle est libre d’emploi et peut également être utilisée pour rémunérer un aidant familial ou une tierce personne.
Pour en savoir plus : Cliquez ici
Les parents qui assument la charge effective et continue d’un enfant de moins de 20 ans en situation de handicap peuvent bénéficier de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH). Cette aide financière doit contribuer à son éducation et aux soins à lui apporter. Elle tient notamment compte du temps que des parents doivent consacrer à la prise en charge de leur enfant du fait de sa situation de handicap.
L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé est composée d’une allocation de base, à laquelle peut s’ajouter un complément en fonction des besoins de l’enfant et des contraintes financières entraînées par la situation de handicap.
Pour en savoir plus : Cliquez ici
Les droits
L’affiliation à l’assurance vieillesse permet à l’aidant familial de valider des trimestres pour sa retraite pendant toute la période durant laquelle il s’occupe de la personne en situation de handicap ou malade sans qu’il ait besoin de verser des cotisations auprès de sa caisse de retraite.
Pour en savoir plus : Cliquez ici
Si la personne aidée est titulaire de la carte d’invalidité et que vous l’accompagnez dans ses déplacements, vous bénéficiez des mêmes avantages.
L’aidant familial qui n’était pas salarié avant de s’occuper d’un proche peut acquérir un droit au chômage s’il a établi un contrat de travail avec la personne aidée et s’il remplit les conditions requises (durée de cotisation, inscription comme demandeur d’emploi).
Si le parent dépendant est hébergé chez l’aidant et déclaré fiscalement comme personne à charge, aucun contrat de travail n’est reconnu entre les deux (circulaire Unedic n° 2006-03 du 24 janvier 2006). Un parent qui démissionne pour s’occuper d’un proche n’a pas droit au chômage. Cependant, après quatre mois, il peut demander le réexamen de son dossier.
L’aidant familial d’une personne en situation de handicap, qu’il soit salarié du secteur privé ou de la fonction publique, peut demander à travailler à temps partiel ou à adapter ses horaires de travail pour pouvoir remplir son rôle d’aidant.
Ces aménagements doivent être discutés avec l’employeur, qui peut les refuser s’il estime qu’ils ne sont pas compatibles avec le poste du salarié.
Les congés
Le congé de proche aidant (ex congé de soutien familial) permet à toute personne, sous certaines conditions, d’interrompre ou de réduire son activité professionnelle afin de s’occuper d’un membre de sa famille ou d’un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie d’une certaine gravité (GIR 1 à 3).
Pour en savoir plus : Cliquez ici
Les fonctionnaires peuvent bénéficier de deux dispositifs proches du congé de soutien familial.
Pour en savoir plus : Cliquez ici
Le congé de solidarité familiale permet d’assister, sous conditions, un proche en fin de vie. Les bénéficiaires de ce congé ouvrent droit, pour une partie de sa durée, à l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie.
Pour en savoir plus : Cliquez ici
Le congé de présence parentale permet de bénéficier d’une réserve de jours de congé utilisée par le salarié pour s’occuper d’un enfant à charge atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident d’une particulière gravité rendant indispensables une présence soutenue et des soins contraignants.
- Si vous êtes salarié du secteur privé cliquez ici
- Si vous êtes de la fonction publique cliquez ici
Certaines conventions et accords collectifs peuvent prévoir des dispositions plus favorables. Renseignez-vous auprès de votre employeur.
L’observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (ORSE) et l’union nationale des associations familiales (UNAF) ont publié en 2014 un guide pour une meilleure prise en compte des aidants par les entreprises.
Sa santé
Quelques recommandations pour préserver sa santé.
Pour en savoir plus : Cliquez ici
Les plateformes d’accompagnement et de répit apportent un soutien aux proches aidants de personnes âgées en perte d’autonomie et de personnes atteintes d’une maladie chronique invalidante ou en situation de handicap. Il est possible de les contacter directement pour obtenir des conseils et du soutien.
Pour en savoir plus : Cliquez ici
Les formations
L’association française des aidants propose 6 modules de formation pour les personnes apportant une aide régulière à des personnes en perte d’autonomie liée l’âge ou au handicap.
L’objectif est de se questionner et d’analyser les situations vécues dans la relation au proche afin de trouver les réponses adéquates. La formation peut être suivie en présentiel ou en distanciel.
Pour en savoir plus : Cliquez ici
Sur ce lien vous trouverez des formations pour les aidants familiaux en rapport avec la maladie d’Alzheimer.
Pour en savoir plus: Cliquez ici
Ici votre guide pratique de l’aidant familial